Le PSOE, avec 34,5% des voix, est la première force politique.
Madrid, 17 mars 2025

Le CIS a mené son enquête mensuelle avec les questions habituelles, notamment les intentions de vote, les évaluations des dirigeants, les conflits internationaux et la présidence de Donald Trump aux États-Unis, entre autres sujets.

En mars, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) devrait recueillir 34,5 % des suffrages, suivi du Parti populaire (PP) avec 29,2 %. Vox devrait recueillir 11,7 % des suffrages, Sumar 7,6 % et Podemos 3,8 %.

Évaluation des dirigeants politiques et préférence pour le poste de président

Pedro Sánchez est l'homme politique le mieux noté avec une note moyenne de 4,12, suivi de Yolanda Díaz avec 3,88 ; Alberto Núñez Feijóo avec 3,78 ; et Santiago Abascal avec 2,77.

Concernant la préférence pour le Premier ministre, Pedro Sánchez est le favori pour 44,8% des personnes interrogées, devant Alberto Núñez Feijóo (18,1%), Santiago Abascal (11,3%), Isabel Díaz Ayuso (9%) et Yolanda Díaz (5,6%).

Capacité de défense et création d'une armée commune dans l'Union européenne

57,8 % de la population estime que l’Union européenne n’a pas la capacité de se défendre contre l’agression d’autres pays.

Soixante-quinze pour cent des électeurs sont favorables à un renforcement des capacités de défense de l'UE. Par tranche d'âge, les 55-64 ans sont les plus favorables à un renforcement des capacités de défense (77,9 %), suivis des jeunes de 18 à 24 ans (77,3 %). D'après les données de rappel, les électeurs du PP sont les plus enclins à penser que l'UE devrait renforcer ses capacités de défense (90,6 %), suivis des électeurs de Vox (79,5 %) et du PSOE (76,3 %).

67,8 % des Espagnols sont favorables à la création d'une armée commune au sein de l'Union européenne. Par parti politique, les électeurs du PSOE sont les plus favorables à la création d'une armée européenne (76,2 %) ; parmi les électeurs du PP, 75,7 %.

Relations entre les États-Unis et l'Union européenne

77,2 % des personnes interrogées estiment que les relations entre les États-Unis et l'Union européenne évolueront depuis le retour de Donald Trump à la présidence. Seuls 11,8 % pensent qu'elles resteront inchangées.

Concernant l'impact de ce changement sur l'UE, 62,1 % des personnes interrogées estiment qu'il sera « mauvais ou très mauvais » pour l'Union européenne, et 48,6 % qu'il sera « mauvais ou très mauvais » pour les États-Unis. 11 % estiment qu'il sera « très positif ou positif » pour l'UE, et 20,9 % qu'il sera « très positif ou positif » pour les États-Unis.

65,9 % se disent « très ou assez préoccupés » par l'invasion russe de l'Ukraine, tandis que 18,9 % se disent « peu ou pas du tout préoccupés ». Concernant la guerre au Moyen-Orient, 60,4 % se disent « très ou assez préoccupés », tandis que 20,1 % se disent « peu ou pas du tout préoccupés ».

74,9 % des citoyens sont actuellement très ou assez préoccupés par le changement climatique, tandis que 27,2 % se disent légèrement ou pas du tout préoccupés.

Problèmes en Espagne

Le principal problème auquel l'Espagne est actuellement confrontée, selon les personnes interrogées, est le logement (28,4%), suivi par la crise économique, qui est le problème principal pour 20,4%, et le chômage en troisième position pour 20,4%.

Interrogés sur les problèmes qui touchent personnellement les répondants, la crise économique et les problèmes économiques arrivent en première position pour 30,9%, le logement en deuxième position (21,8%) et les soins de santé en troisième position pour 21%.

Situation économique

63,2 % des Espagnols considèrent que leur situation financière personnelle actuelle est très bonne ou bonne, contre 25,5 % qui la disent mauvaise ou très mauvaise.
Interrogés sur la situation économique générale de l'Espagne, 36,1 % la considèrent comme très bonne ou bonne, contre 55 % qui la jugent très mauvaise ou mauvaise.

Ces données et d’autres sont recueillies dans le baromètre réalisé du 28 février au 7 mars auprès de 4 018 entretiens.