Retour

83,6 % des Espagnols estiment que tout le monde n’a pas les mêmes chances d’accéder au logement.

Madrid, 20 juin 2024

Nota Informativa

  • Selon le dernier baromètre mensuel du CIS, le PSOE occupe la première position dans les votes estimés avec 31,7%, suivi du PP avec 30,7%.
  • Le logement fait partie des trois principaux problèmes qui touchent le plus personnellement les citoyens.
  • Près de 40 % des personnes interrogées affirment qu’il existe d’importantes inégalités sociales en Espagne.
  • Pedro Sánchez est le candidat préféré au poste de Premier ministre par 43,5% des personnes interrogées qui donnent leur avis.

Le CIS a mené son enquête mensuelle sur les questions habituelles, telles que les estimations de vote, les problèmes qui touchent les Espagnols, les inégalités sociales et d'autres sujets.

Le PSOE est la force leader en termes de votes estimés avec 31,7% des voix, le PP obtiendrait 30,7%, VOX serait la troisième force avec 12,1%, SUMAR obtiendrait 8,8% et Podemos obtiendrait 3,6%.

Préférences sur les dirigeants

Pedro Sánchez est le candidat préféré au poste de Premier ministre par 27,4 % des Espagnols, soit 13,8 % de moins qu'Alberto Núñez Feijóo, favori avec 13,6 %. Santiago Abascal est favori avec 6,5 %, Yolanda Díaz avec 5,8 % et Isabel Díaz Ayuso, en baisse de deux points, avec 3,2 %.

Parmi les personnes interrogées, les écarts se creusent : 43,5 % des sondés préfèrent Pedro Sánchez comme Premier ministre, soit 22 points d'avance sur Feijóo, qui obtient 21,5 % de préférence. En troisième position se trouve Santiago Abascal, avec 10,3 %, suivi de Yolanda Ayuso, avec 9,2 %, et d'Isabel Díaz Ayuso, avec 5 %.

En ce qui concerne le niveau de confiance dans les principaux dirigeants, Pedro Sánchez inspire « beaucoup ou assez » de confiance à 30,3% des Espagnols, contre le leader de l'opposition, Alberto Núñez Feijóo, qui inspire « beaucoup ou assez » à 21,9%.

En ce qui concerne la note de leader, le Premier ministre Pedro Sánchez est le mieux noté avec un 4,30, suivi de Yolanda Díaz avec un 4,11, Alberto Núñez Feijóo avec un 3,87 et Santiago Abascal avec un 2,81.

Inégalités sociales

49% des personnes interrogées affirment qu'en Espagne, il existe des inégalités dans certains domaines et pas dans d'autres. 39,4% affirment qu'il existe des inégalités sociales importantes et 8,7% affirment qu'il existe peu d'inégalités sociales dans notre pays.

Les Espagnols estiment que ces inégalités vont s'aggraver d'ici dix ans : 48,6 % d'entre eux estiment qu'il y aura des inégalités sociales importantes et 9,9 % qu'elles seront faibles. 32,7 % estiment qu'elles existeront dans certains domaines, mais pas dans d'autres.

58% pensent que dans dix ans, les inégalités interpersonnelles de revenus et de gains seront plus importantes en Espagne. 52,4% pensent que les inégalités interpersonnelles dans le niveau de consommation de biens et de services seront plus importantes, tout comme les inégalités interrégionales (48,5%) et les inégalités entre les personnes d'âges différents (37,3%).

Égalité des chances et identité

83,6 % des personnes interrogées estiment que les Espagnols n’ont pas les mêmes chances d’accéder au logement, 78 % pensent qu’en Espagne, il n’y a pas d’égalité des chances d’augmenter ses revenus et 74,5 % pensent qu’il n’y a pas d’égalité des chances d’obtenir un emploi.

25,1 % affirment que dans 10 ans, les gens s’identifieront à des personnes de leur classe sociale, 18 % le feront à des personnes de leur âge et 17,7 % à des personnes ayant les mêmes opinions politiques.

Le logement comme problème

Les problèmes qui, selon les Espagnols, les affectent le plus personnellement sont, premièrement, la crise économique et les problèmes de nature économique (26%), deuxièmement,
les soins de santé pour 23,1% et -nouveau- le logement en troisième position pour 17,1%.

En ce qui concerne les principaux problèmes en Espagne, 23 % des répondants ont cité les questions politiques en général comme le problème principal, suivis du logement (21,2 %) et du chômage (19,6 %).

Situation économique

Le nombre de personnes déclarant que leur situation financière personnelle est « très bonne ou bonne » atteint 65,8 %, contre 22,6 % qui la jugent « mauvaise ou très mauvaise » et 10,6 % qui la jugent moyenne. En revanche, interrogées sur la situation économique de l'Espagne, seulement 32,8 % la jugent « très bonne ou bonne » et 58,8 % la jugent « mauvaise ou très mauvaise ». 6,5 % la jugent moyenne.

Ces données et d’autres sont recueillies dans le baromètre mensuel réalisé du 31 mai au 6 juin auprès de 4 011 entretiens.

icono Partager le lienPartager le lien

icono x (twitter)X (Twitter)