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Le PSOE est à 3,8 points du PP avec 32,2% des voix estimées.

Madrid, 19 décembre 2024

Nota Informativa

  • Le PP a obtenu 28,4%, Vox 12,2% et Sumar 7%, selon le baromètre de décembre réalisé par le CIS
  • 82 % des Espagnols estiment que davantage de ressources devraient être allouées au budget général de l'État aux organisations dédiées à la lutte contre des phénomènes tels que DANA. Ce pourcentage atteint 85,3 % dans la Communauté valencienne.
  • Le logement est le principal problème en Espagne, selon 22,3 % des personnes interrogées.
  • L’impuissance, la colère et la solidarité sont les trois émotions que les répondants ont ressenties le plus intensément lorsqu’ils ont pris connaissance des conséquences matérielles, économiques ou personnelles de DANA.

Le CIS a réalisé son sondage mensuel avec les questions habituelles, telles que les intentions de vote, les évaluations des dirigeants et les questions d'actualité comme la catastrophe de DANA qui a touché Valence.

Le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) a obtenu environ 32,2 % des voix selon le sondage de décembre, suivi du Parti populaire (PP) avec 28,4 %. Vox atteindrait 12,2 %, tandis que Sumar obtiendrait 7 %, Podemos 4,1 % et Se Acabó la Fiesta (La fête est finie) 2,8 %.

Évaluation des dirigeants politiques et préférence pour le poste de président

Pedro Sánchez est l'homme politique le mieux noté avec une note moyenne de 4 ; suivi de Yolanda Díaz avec 3,98, Alberto Núñez Feijóo avec 3,64 et Santiago Abascal avec 2,87.

Concernant la préférence pour le Premier ministre, Pedro Sánchez est le favori pour 42% des personnes interrogées, devant Alberto Núñez Feijóo (18,3%), Isabel Díaz Ayuso (11,3%), Santiago Abascal (9,9%) et Yolanda Díaz (6,5%).

Le DANA

C'est lié au changement climatique

99,7% des Espagnols considèrent que les effets de la DANA (Agence météorologique nationale) dans la Communauté valencienne sont « très ou assez graves ». 71,3% les relient directement au changement climatique, tandis que 17,5% disent qu'il s'agit d'un phénomène complètement isolé.

En ce qui concerne la probabilité qu'un phénomène comme celui-ci se reproduise dans les deux ou trois prochaines années, les répondants le considèrent comme hautement probable, avec une chance sur 10 de 7,51.
Inquiétude d'être touché par ce type de catastrophe

56,1 % des personnes interrogées se disent très ou assez préoccupées par une catastrophe de ce type, mais 41,1 % se disent peu ou pas du tout préoccupées. Si l'on considère le même pourcentage chez les Valenciens, l'inquiétude monte à 70,7 %, et celles qui se disent peu ou pas du tout préoccupées chutent à 26,5 %.

Il existe un consensus sur l’importance de prendre des mesures préalables pour protéger les citoyens des effets de la crise climatique, avec un score de 9,18 sur 10.

Qui doit agir

En ce qui concerne la question de savoir qui devrait prendre des mesures pour faire face aux conséquences du changement climatique, 38,9 % des personnes interrogées citent toutes les administrations publiques, 29 % le gouvernement central et 10,7 % les gouvernements régionaux.

Plus de ressources dans le budget général de l'État

82 % des personnes interrogées estiment que davantage de ressources devraient être allouées au budget général de l'État aux organismes chargés de lutter contre des phénomènes tels que DANA, tandis que 14,1 % estiment que cela n'est pas nécessaire. Parmi les Valenciens, 85,3 % sont favorables à une augmentation des ressources, tandis que 11,5 % estiment que ce n'est pas nécessaire.

L’impuissance, la colère et la solidarité sont les trois émotions que les répondants ont ressenties le plus intensément lorsqu’ils ont pris connaissance des conséquences matérielles, économiques ou personnelles de DANA.

Problèmes en Espagne

Selon les personnes interrogées, le principal problème auquel l'Espagne est actuellement confrontée est le logement (22,3%), suivi du chômage, qui est le problème le plus fréquent pour 18,7%, et de la crise économique en troisième position pour 17,6%.

Les principaux problèmes qui touchent personnellement les personnes interrogées sont la crise économique et les problèmes financiers pour 25,4 %, suivis par la santé (20,7 %) et le logement (3) pour 17,3 %.

Situation économique

62,7 % des Espagnols jugent leur situation financière personnelle actuelle très bonne ou bonne, contre 24,7 % qui la jugent mauvaise ou très mauvaise. Interrogés sur la situation économique globale de l'Espagne, 34,4 % la jugent très bonne ou bonne, contre 55,5 % qui la jugent très mauvaise ou mauvaise.

Ces données et d’autres sont recueillies dans le baromètre réalisé du 2 au 9 décembre, auprès de 4 621 entretiens.

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